En avril dernier, la Loi libéralisant les jeux d’argent en ligne est définitivement adoptée. Désormais, dans le paysages des internautes français, ces sites sont disponibles pour toute sorte de pari sportif, poker ou de turf. On a vu débarquer un peu partout des publicités des sites de jeu en ligne. On offre même des cadeaux de bienvenue, des sommes d’argent pour s’essayer au jeu et au pari sportif.

La libéralisation risque d’avoir de sérieux impacts sur le surendettement des français. On le sait, pour beaucoup de ludopathes (malades de jeu d’argent), le stade ultime de la maladie se traduit par le surendettement: ne plus pouvoir faire face à ses créances. Les dettes de jeu sont de plus très mal vues par les commissions de surendettement, qui font moins de « cadeau » à un surendetté de jeu. Le blog du crédit revient sur la ludopathie et les jeux d’argent, dans un dossier complet sur ce danger bien réel.

Même si on a pas forcément un profil de joueur compulsif, il faut savoir que lorsque l’on prépare son dossier de crédit, pour faire un emprunt immobilier par exemple, le banquier, voyant que le demandeur de crédit a un profil de joueur, peut ne pas accorder de crédit! En effet, les joueurs sont des profils à risque, il peuvent tomber dans la ludopathie, et si la demande de crédit est tangentielle, qu’il y a un doute quant à la solvabilité, la société de crédit a tout à fait le droit de refuser le prêt.