Chaussures cultes rajeunies ou ultramodernes, pastèques sans pépin, bouteille astucieuse et verres à l’ancienne, sprinter déjà mythique, cornet rafraîchissant et compilation en forme d’invitation au voyage : l’été sera décidément étonnant !

60 bougies pour Pataugas
Il y a des baskets increvables, des classiques qui traversent les décennies et les époques. La preuve avec la Pataugas, créée en 1950, une toile sur semelle en caoutchouc souple. A l’époque, la pâte servant à la fabrication de la semelle était fondue sur un réchaud à gaz, d’où son nom, “Pâte au gaz” ! En 60 ans, cette chaussure a été sur les pieds de tous, des boyscouts aux militaires en passant par les globe-trotters, les punks, les vieux, les jeunes… La seule chose qu’on a peut-être pu lui reprocher un certain temps, c’était de ne pas être très confortable. Qu’importe, dans les années 80, c’est la folie, on a tous aux pieds les Pataugas noires, bien sûr. Dans les années 90, pourtant, la marque se retrouve dans le creux de la vague. En 2000, elle est rachetée et c’est avec un nouveau directeur artistique aux commandes, Philippe Morvan, qu’elle connaîtra une deuxième vie. Aujourd’hui, 400 000 paires sont vendues en moyenne par an. Cet été, Pataugas s’est offert une collaboration classieuse avec Jean Paul Gaultier qui a, pour l’occasion, estampillé les toiles de ses fameuses rayures. Happy birthday !

PVC chic
La marque brésilienne Melissa, spécialiste des pompes en PVC, aime collaborer chaque été avec une pointure de la mode. Après les escarpins de pin-up imaginés par Vivienne Westwood l’année dernière, c’est encore notre frenchy Gaultier qui signe une sandale escarpin munie d’un talon aiguille en métal vertigineux. Ultra-sexy, en plastique recyclé transparent et couleur caramel, elles sont, paraît-il, extrêmement confortables.
Escarpin Jean Paul Gaultier pour Melissa, 186 euros.
Existe aussi en noir, vert et mandarine.

L’eau précieuse
Voici une belle trouvaille. Une bouteille d’eau qu’on peut utiliser comme une gourde, et qui est dotée d’un filtre pour purifier l’eau du robinet. Ce filtre en charbon actif élimine les chlorines et les contaminants organiques. Les couleurs sont pop, le design ludique, l’idée maligne. On peut, et même on doit en acheter une pour tous les membres de sa tribu, avec chacun sa couleur ! Car un euro est reversé pour chaque bouteille à la Croix Rouge française pour financer ses actions en faveur de l’accès à l’eau potable dans le monde. Bref, à adopter cet été !
Bouteille Bobble, disponible dans tous les grands magasins et boutiques spécialisées, 12 euros. www.karis.fr/waterbobble.htm

La tradition, ça a du bon
S’il y a une boisson que l’on associe à l’été, c’est bien ce fameux Ricard que l’on consomme (avec modération, pour sûr) en terrasse ou au bord de l’eau, à l’heure sacro-sainte de l’apéro. Cette année, la marque joue plus que jamais sur la tradition en rééditant trois verres des années 50, 60 et 70, proposés à la vente avec la bouteille. Une petite touche vintage qui donne un coup de chic à cette institution estivale.
En vente jusqu’à fin septembre en grande distribution, 17,30 euros.

Run, baby run
Ceux qui auront la chance d’être à Paris le 15 juillet ne manqueront pas la venue du coureur Usain Bolt, véritable légende du sprint mondial, à l’occasion de la Jamaica Party organisée par Puma. A 10 heures, pour que tout le monde se mette en jambes, la marque proposera des animations sur la place de l’Hôtel de Ville. Ensuite, à 15 heures, le détenteur de trois records du monde, dont celui du 100 mètres, le plus mythique, accordera une séance d’autographes et de photos, avant de repartir au pas de course à l’Hôtel de Ville, où, dès 16 heures, il officiera aux platines. Après, à 17 heures, une foule de concerts dont ceux de Winston Mc Anuff ou Alpha Blondy seront proposés à tous gratuitement. On y file ?

Attache-moi
Ces temps-ci, on vit dehors, notre agenda ne désemplit pas de propositions de pique-nique et autres apéros en plein air. Sauf qu’à force de s’asseoir en tailleur sur l’herbe, on commence à saturer. Heureusement, une véritable petite bombe débarque dans l’univers du nomade urbain que vous êtes… Il s’agit de “Chairless”, une sangle imaginée par l’architecte chilien Alejandro Aravena pour la maison Vitra. Il s’est inspiré d’une tradition ancestrale des Indiens d’Amazonie, qui permet d’une part de soulager le dos, et d’autre part d’avoir les mains libres pour manger correctement, lire, bref, faire ce que vous voulez. Il suffit de s’asseoir en tailleur et de passer cette sangle de 85 cm de long et 5 cm de large autour du dos et des genoux pour vous caler confortablement. Apparemment, on peut tenir des heures comme ça, sans crampe ni rien du tout…
Chairless, chez Vitra, 20 euros. www.vitra.com

Pas de pépin !
Avec les grosses chaleurs, rien de tel que de se rafraîchir avec une pastèque. La tuile, c’est les pépins. Sauf que débarque, sur tous les marchés de France, la pastèque qui n’en a plus ! Elle s’appelle BouquetTM, est garantie sans modification génétique artificielle et est cultivée en Espagne. Ce sont en fait les agriculteurs japonais qui ont fait naître ce fruit dès l’Antiquité sans le savoir. La pastèque sans pépins a été par la suite développée techniquement en Californie dans les années 70. Au fait, saviez vous que la pastèque est composée à 95 % d’eau, qu’elle contient peu de sucre (7 g pour 100 g), qu’elle a une forte teneur en vitamine C (30 mg pour 100 g) ? A dévorer sans modération, donc !

Cône-icône
Qui est-ce qui se frotte les mains en ce moment ? Les marchands de glaces, dont les ventes explosent dès que le thermomètre tutoie les sommets. L’occasion de célébrer l’un des fleurons de notre enfance, le cône (de glace, toujours…) qui fête cette année ses 50 ans. En vérité, c’est en 1902 qu’a été déposé à Manchester le premier brevet pour une machine à fabriquer des coupes en biscuit pour crème glacée. Mais ce n’est qu’en 1959 qu’un fabricant napolitain crée un processus visant à isoler l’intérieur de la gaufre du cornet de la glace, grâce à une couche d’huile, de sucre et de chocolat. En 1960, il crée Cornetto, le cône original, qui existe toujours aujourd’hui et n’a pas pris une ride. Et vous, vous êtes du genre à commencer par le haut ou par le petit bout ?

Voyage avec tes oreilles
Qu’importe si vous ne partez pas. Il existe bien des façons de voyager avec sa valise, comme avec Colette Ville, compilation initiée par le célèbre concept-store et qui inaugure « un projet de guide en musique des villes où l’on voudrait être ». De Paris à Tokyo, en passant par Honolulu, Los Angeles, São Paulo ou Pondichéry, chaque destination est illustrée par une chanson, souvent commandée pour l’occasion. A se procurer si on n’est pas sûr de faire le tour du monde cette année, mais pour ceux qui ont tout de même des projets de vrais voyages, on peut, en plus d’y acheter le disque, retrouver les meilleures adresses de chaque ville, sélectionnées par les artistes de la compilation à l’adresse www.colette.fr/coletteville.