Finalement rejetée le 11 août, la proposition pour relancer l’économie des bars au Québec a fait parler d’elle. Elle visait à relancer l’économie des bars en repoussant l’heure de fermeture à 5h30 au lieu de 3h du matin.
Retour sur le problème initial
Les temps sont durs pour les tenanciers de bars au Québec. En effet, depuis un certains temps, les bars de Montréal sont moins fréquentés par les clients, ceux-ci préfèrent en effet quitter les lieux pour se rendre dans des établissements ouverts plus tard dans la nuit, comme les casinos. Cela prive les tenanciers de bars de revenus dont ils auraient bien besoin et entraine une baisse de profit économique pour ce type d’établissements.
La proposition des jeunes libéraux du Québec
Le président de l’Union des tenanciers de bars du Québec, Peter Sergakis, soutenait la proposition apportée par les jeunes libéraux du Québec qui visait à repousser la fermeture des bars le week-end à une heure plus tardive, c’est-à-dire à 5h30 au lieu de 3h.
Cette proposition s’inspire de grandes villes comme New York et Londres, où de telles mesures ont déjà été prises afin de rendre les villes plus sécuritaires. La fermeture des bars correspond avec l’ouverture du métro et permettrait d’éviter les bagarres à 3h du matin.
Cela aurait été un plus pour d’autres établissements de nuit
Si la proposition avait été acceptée, Peter Sergakis pense qu’elle aurait également bénéfique pour d’autres établissements comme ceux proposant l’utilisation de machines de vidéopoker car elle aurait aidé les tenanciers de bars à garder leur clientèle plus longtemps, au lieu que celle-ci ne se rende dans les casinos.
Les avis étaient controversés
Cette solution auraient permis aux bars, tavernes et boites de nuit de la région de rentabiliser davantage l’industrie du divertissement nocturne et d’attirer le tourisme. En effet, en vendant de l’alcool plus tard, des grandes villes comme Montréal et Québec auraient été en mesure d’accueillir de nombreux touristes venus pour faire la fête comme dans d’autres grandes villes.
Pour certains, cette proposition n’était qu’économique et aucune preuve ne permettait d’affirmer que c’est dans la tranche horaire allant de 3h à 5h30 du matin que les meilleurs clients se rendaient dans les bars.