Le trading d’options binaires ne doit pas être confondu avec les options traditionnelles. La principale différence, c’est que c’est un contrat qui n’a que deux issues possibles: soit être dans la monnaie, soit hors de la monnaie en fonction de l’évolution des cours de l’actif considéré.

De manière très concrète, ce n’est qu’en 2008 que les options binaires ontréellement fait leur apparition sur les places financières, d’abord à l’American Stock Exchange puis rapidement au CBOE. A l’origine, les options binaires qu’il étaitpossible d’échanger étaient assez limitées, avec notamment seulement descontrats portant sur les principaux indices boursiers comme le S&P500.

Rapidement, principalement sous l’effet du développement de plateforme detrading en ligne spécialisées dans les options binaires, les contrats se sont développés et les options binaires ont touché un public de plus en plus large. Le nombre d’opérateurs a rapidement cru, d’abord dans une absence totale deréglementation ce qui n’a évidemment pas favorisé la transparence dans cesecteur d’activité. Progressivement, certains pays ont mis en place des réglementations, encore lacunaires, mais qui garantissent un minimum la sécurité des avoirs des investisseurs. L’Australie réglemente notamment certains opérateurs d’options binaires via l’Australian Securities and Investments Commission (ASIC). La FSA également.

Cependant, dans l’ensemble, laréglementation n’est pas suffisante, comme s’en plaignent d’ailleurs certains opérateurs. Ainsi, StartOptions, qui est très bien implanté en Europe, milite clairement pour qu’une réglementation apparaisse au niveau européen afin defaire le ménage dans le secteur des options binaires.

La France, par exemple, via la Banque de France ne réglemente aucun opérateur et l’AMF reste très prudente vis à vis des options binaires. Dans un proche avenir, le prochain challenge des opérateurs va être d’impulser véritablement une réglementation afin de rassurer les investisseurs.