Selon une étude du cabinet de Element Energy, la voiture électrique va bientôt devenir compétitive. La date retenue pour cette échéance est 2024. Il faut dire que la principale raison qui fait hésiter les consommateurs, c’est le fait que les batteries de la plupart des voitures électriques tiennent à peine 100 km. Pour un déplacement en ville, c’est l’idéal, mais il est presque impossible, voire imprudent de circuler en province. À cela s’ajoutent les prix d’entretien et d’assurance sur une période de 4 ans. Selon l’étude citée, la courbe prévoit une évolution positive, surtout avec la convergence des prix de l’électrique et du thermique.
Par ailleurs, les consommateurs estiment que les prix des voitures électriques sont un peu trop élevés. Ce qui constitue une véritable barrière à l’achat.
Une réelle déflation d’ici 2024
Selon le rapport publié par Element Energy, le coût total de possession moyen d’une voiture électrique pourrait s’aligner à celui d’une voiture à essence d’ici 2024. Si pour les constructeurs il s’agit d’un délai normal, les consommateurs commencent à perdre patience. Quoi qu’il en soit, cette évolution va faire beaucoup de bien à ceux qui aimeraient enfin se départir des voitures à essence. Le passage à l’économie verte sera alors tout trouvé en plus de la réduction du coût intermédiaire de production de ces voitures électriques. D’ici là, on pourra certainement voir une réelle évolution de l’autonomie des batteries, le principal tendon d’Achille des voitures électriques.
Aujourd’hui, il faut dire que l’écart de prix entre les véhicules électriques et à essence est estimé à 2000 euros. Comparé à un véhicule Diesel, cet écart atteindrait les 4000 euros.
Le rapport indique, pour plus d’infos, que le coût des véhicules thermiques et Diesel devraient diminuer d’ici 2024. Pour la concurrence, c’est une bonne nouvelle, de même que pour le pouvoir d’achat.
Une tendance qui se confirme
La plupart des entreprises évoluant dans le secteur des voitures électriques reçoivent d’énormes subventions de la part des gouvernements. Le cas de Tesla, première marque entièrement spécialisée dans la voiture électrique, est très significatif. D’ailleurs, les normes concernant les émissions de gaz à effet de serre deviennent de plus en plus restrictives dans la plupart des pays. Du coup, les constructeurs électriques, même les plus réfractaires (Toyota), se mettent à la voiture électrique. Pour Tesla, il vient d’inaugurer une usine de batteries dans le Nevada afin de réduire le prix des accumulateurs. La révolution de l’électrique en décidément en marche.