Les chercheurs ont constaté depuis quelques années que la civilisation et l’évolution sont devenues agressives envers la nature. Parmi celle qui paie le prix fort, on retrouve l’apiculture qui fait état d’innombrable perte de colonies chaque année. C’est ainsi que l’on essaie de faire revivre l’élevage d’abeille écologique et sauvage qui a fait son succès depuis le commencement.

Besoin de revenir à l’apiculture écologique et sauvage

L’agriculture intensive a eu des conséquences néfastes pour le monde de l’apiculture. En effet, le recours à certains produits, la différenciation des méthodes de culture a totalement chamboulé le monde naturel des abeilles qui finissent par se perdre et être complètement désorientées. L’apiculture moderne n’a pas non plus arrangé les choses, puisque l’apiculteur pour protéger ses ruches contre les parasites doit avoir recours à des produits chimiques qui dérangent les abeilles. Jusque dans les nourritures à leur donner, leur nature a changé et on a troqué le miel à un sucre mélangé, étudié en laboratoire. Presque plus rien n’est naturel donc dans la vie de l’abeille, ce qui engendre encore plus son affaiblissement et sa mort. Certes, le retour à l’apiculture sauvage ne donnera pas les mêmes productions denses de l’apiculture moderne. Néanmoins, il faut préserver les abeilles qui sont la base de toute l’activité pour qu’elles puissent à nouveau reprendre leur vie au naturel et leur travail.

Pourquoi revenir aussi à l’apiculture sauvage et écologique ? Parce qu’on a remarqué que les abeilles sauvages sont plus résistantes face aux maladies et échappent aux épizooties qui frappent souvent les ruches modernes. En effet, confrontées à la vie sauvage et naturelle, les abeilles sont plus résistantes par rapport à celles qui sont domestiquées par l’homme. Pour que l’exploitation soit prospère et que les abeilles se développent bien, il est donc préférable d’essayer de rassembler au maximum toutes les conditions qui font que la vie des abeilles soit de nouveau naturelle. Pour cela, il faut laisser la sélection naturelle opérée pour avoir des souches plus saines et résistantes. Mais aussi donner plus de priorité au développement du couvain pour avoir des colonies fortes et dynamiques. Ainsi aussi, on peut enlever de facteur de risque pour l’apiculture, les enfumages et les interventions dans la ruche.