Dans le but de comprendre les dysfonctionnements sanitaires qui bouleversent la France : les laboratoires sont-ils dans leur tort face à la fabrication de remèdes qui de plus en plus soulèvent des effets imprévus qu’on contrôle mal ? Les praticiens sont-ils excessivement inattentifs aux prescriptions et aux conseils d’utilisation de ces médicaments ? Et avant tout quelle est la charge de l’ANSM ? Pourquoi a-t-on affaire à une pharmacovigilance de moins en moins efficace ?
Des scandales enflés par les médias
L’Etat planche ainsi sur le débat entre argent et éthique, se posant toutes les questions nécessaires sur la pharmacovigilance, dénonçant les enjeux financiers des entreprises au détriment de la santé des autres.
Mais leurs propos s’avèrent davantage destinés aux médias qu’à solutionner les problèmes, véritablement et durablement.
Médias qui récupèrent ces paroles, osant amplifier les faits et les chiffres pour générer plus de chiffre d’affaires.
Quelle solution pour optimiser la méthode de pharmacovigilance ?
La quête à tout prix s’avère être impossible, aux résultats quelquefois alarmants.
Le risque existe dans chaque décision, sauf à se résoudre à l’inaction.
La décision de ne plus rembourser les pilules contraceptives de 3ème et 4ème génération représente des risques non maîtrisés pour les femmes qui consomment ce contraceptif.
Les effets indésirables de décisions prises dans la panique, sans avoir pris connaissance des risques qui en résultent, peuvent passer outre le souci fondamental.
Pharmacovigilance, culture du risque et HRO (“High Reliability Organizations”)
Chaque malaise occasionne la dénonciation de responsables, sans que l’on s’interroge véritablement sur la réorganisation des processus de vigilance et de surveillance des risques, de manière réaliste, dans le but d’en optimiser clairement le développement et cesser pour longtemps de recommencer ces fautes.
En vue de prévenir de nouveaux problèmes sanitaires, parfaire le déroulement des procédures et la crédibilité des systèmes, il apparaît capital d’accepter l’exercice du risque, en s’appuyant sur des expériences qui ont donné satisfaction dans les HRO (“High Reliability Organizations”).