L’histoire des jeans se met en branle avec un émigré bavarois, monsieur Strauss, prénom Levi, sous le soleil de la Californie, dans sa capitale, San Francisco. Il gère un établissement de vente en gros, et il a l’idée de produire avec une cotonnade solide, teintée au bleu de Gênes, importée de Nîmes, en France, une salopette basse de confection pour les ouvriers.
Le succès du jeans Levis est au rendez-vous, et il se met de paire avec un couturier qui lui donne le perfectionnement de fixer les appliques en les assemblant par des rivets.
Le standard du pantalon jean est inventé.
Le mythique 501, le blue-jean Levis le plus classique, et avec certitude celui qui détient des records de vente a une forme droite, il est tout simple, avec une ceinture normale. Il est cousu avec un fil orange, et il est estampillé par une étiquette au dessus des poches du jeans, qui garantit son originalité.
Des nouvelles coupes voient le jour, selon les diktats de la mode, à broderies, corsaire, couleurs modifiées ou usagé d’avance (ainsi les jeans bleached, principalement).
80, années frime, les jeans Guess innovent, avec des coupes qui révèlent les formes, blanchies et sexy. Vus sur des peoples dont Naomi Campbell, les jeans Guess complètent leur gamme et s’accompagnent maintenant d’accessoires. Pantalons haut de gamme, le label est parmi les entreprises les plus célèbres des fans de jeans. Belle success-story pour une boite créée par la famille Marciano!
Et c’est un autre français qui joue depuis quatre ans le rôle de nouvelle étoile, avec les jeans Kaporal. Ce style de jeans se positionne auprès des teenagers, avec un pricing moins élevé que ses compétiteurs. C’est ce qui a forcé les labels plus chers, notamment les jeans Guess, à réduire leurs prix au-dessous de la barre des 100 €. Les jeans Kaporal sont en comparaison des réalisations de qualité, sans comparaison avec le jean « brut », et la gamme comprend énormément de variations, de coloris, de coupes. La marque, dont le étiquette porte un K et une paire d’ailes, est très recherchée des teen-agers.
La concurrence est rude et force les stylistes à innover.
Le jeans est utilisé mondialement, et assemblé sur toute la planète. Le Maroc est la localisation où sont assemblés Guess et Kaporal, tandis que Levis exploite un grand nombre d’ateliers aux et en dehors des USA. Les modèles qui se vendent bien sont généralement copiés, et les entreprises essayent d’endiguer cela avec des marquages, des finitions difficiles à copier. Il est rare que la contrefaçon ait la même excellence que le produit authentique!
Pour durer longtemps, le blue-jean doit être sélectionné en fonction de son porteur. Le jean taille basse ne met pas en valeur n’importe quelle taille, même siil est dans tous les magazines.
A la libération, le jeans était quasiment un signe d’appartenance. Il était choisi par les jeunes, et démarquait chez nous une génération contestataire, éblouie par l’Amérique.
Les hippies ont lancé la mode de personnaliser leur jean, grâce à des laçages, des incrustations de verroteries, des applications. On voit également des blue-jean portés avec un ourlet abîmé, des déchirures qui font penser à de l’usure, mais qui ont été faits sur des modèles en magasin. Les marques réalisent ces effets avec des techniques de vieillissement (eau de javel et enzymes … ) qui arrivent à produire des blue-jean stoned. Car le jeans où on s’aime se porte presque toute sa vie!