Le courant quantitativiste du milieu du siècle dernier a apporté de nombreux changements dans le mode de gestion moderne. Il faut dire que les investisseurs actuels sont privilégiés par des connaissances déjà très approfondies depuis longtemps jusqu’à nos jours. L’un de ces changements est la redéfinition de la notion de portefeuille introduit dans la gestion quantitative depuis 1952 par le Prix Nobel Harry Markovitz.

La redéfinition du portefeuille

Dans son essai intitulé « Portfolio Selection », littéralement traduit en sélection de portefeuille, Harry Markovitz a essayé de définir autrement la notion de portefeuille. Cette théorie moderne apporte une nouvelle vision de la gestion de fonds. Il en a même obtenu un Prix Nobel avec deux de ses collaborateurs en 1990, c’est-à-dire 38 ans après son essai. La théorie en question analyse la manière dont les investisseurs craignant les risques de perte font pour maximiser les rendements de leur placement. Autrement dit, comment les professionnels font pour avoir beaucoup plus de bénéfices que les autres traders en calculant à l’avance les risques. Cela a permis la réussite de millions de gens dans la bourse jusqu’à maintenant.

Un meilleur choix d’investissement

En anticipant les pertes, les gens pouvaient se lancer dans l’investissement ou choisir un autre actif financier. Cette quantification du risque permet en même temps celle du bénéfice. Le système moderne du portefeuille servant un outil de mettre en place une « frontière efficiente » ou une limite d’optimisation du portefeuille à partir d’un groupe d’actifs financiers à haut risque, toujours présent dans une société de gestion quantitative. Pour ce faire, on élabore un graphique représentant tous les portefeuilles de titre à comparer. Pour l’interprétation, il faut savoir que le titre le plus proche de la frontière efficiente est celui qui a un niveau de performance le plus avancé. Les autres sont moins performants.